Reconfinement : cinq conseils pour rester optimiste et améliorer son moral

1 – Augmenter la dépense physique

C’est l’ordonnance d’Adrian Chaboche, médecin généraliste pour conserver le moral. « Avec le reconfinement, les gens n’ont plus ce sas physique entre le travail et la vie privée. Mais psychologiquement et physiquement, il est important de le retrouver. Trente à quarante-cinq minutes d’exercice par jour, c’est vraiment un minimum. 

On trouve des cours sur le web. Il n’y a pas besoin d’avoir énormément de matériel pour pratiquer. Avec peu de moyens, mais structurés, on a de grandes chances de préserver notre santé. 

Le sport rétablit de manière très primitive un lien avec le corps. C’est une façon de se comprendre à travers les muscles, les tendons et tous les organes qui vont s’échauffer par la mise en route de l’activité physique. 

Faire un effort physique va générer une fatigue positive, au contraire de celle liée à l’anxiété de la situation. Le sport active le système cardiovasculaire, fait circuler le sang, stimule les glandes surrénales qui vont synthétiser des anti-inflammatoires, et des hormones du plaisir comme les endorphines. C’est capital et cela permet de nettoyer nos neurones et nos pensées. 

Faire une activité physique, c’est également se donner un but, ce qui est intéressant à un moment où tout devient incertain.

Le professeur Michel Lejoyeux, chef du service de psychiatrie et d’addictologie à l’Hôpital Bichat à Paris, ajoute : « Il n’y a d’ailleurs pas besoin d’en faire beaucoup : une étude vient de sortir. »

Six minutes de marche rapide suffisent. Si on mesure votre sensation de bien-être avant et après, elle a augmenté de 30%.

Adrien Chaboche poursuit : « Plutôt que d’avoir recours à de l’alcool ou des médicaments, faire du sport contribue à avoir un bon sommeil, ce temps durant lequel notre cerveau se régénère. 

Par ailleurs on sait qu’il existe un lien entre psychisme, forme physique et immunité. En faisant du sport, on dort mieux, notre système immunitaire se repose et récupère ».

Eloge de l'optimisme - Philippe Gabilliet - Ressources Plurielles

2 – Cultiver l’optimisme

Philippe Gabilliet est professeur de psychologie à ESCP Europe (Paris), porte-parole de la Ligue des Optimistes et auteur de Eloge de l’optimisme : Quand les enthousiastes font bouger le monde (Ed. Saint-Simon). Il explique : « L’optimisme s’est endormi chez certaines personnes. Cet état de confiance a priori est lié au sentiment que l’on peut agir.

Le confinement génère une espèce de sentiment d’impuissance. L’effet collatéral de cette inhibition de l’action est grave. Quand on se sent bloqué, l’adversité occupe tout le champ de perceptions. On commence à déprimer. Et, comme Schopenhauer, à penser que demain sera encore pire. 

Mais cette posture ne mène à rien puisque l’adversité existe. L’adversité n’est pas opposable au bon moral. Les optimistes, et c’est leur caractéristique, vont relativiser. 

C’est difficile de dire ça, mais ce que nous vivons n’est pas vraiment une tragédie, mais une épreuve collective liée à des facteurs externes. Et cette crise passera de toute façon tôt ou tard. 

Et nous avons au quotidien, chez nous, dans nos vies, des marges de manœuvre. Tant qu’un individu pense, croit, même si c’est illusoire, qu’il dispose de capacité d’agir, son moral peut tenir. L’optimisme, dans le fond, c’est un pari de vie, pas une certitude. 

L’optimisme va se nourrir de gestes aussi vis-à-vis d’autrui. On peut appeler des gens qu’on n’a pas eu depuis longtemps, essayer de leur remonter le moral. L’altruisme est un outil énergisant qui, l’air de rien, est extrêmement puissant ».

Aurélia Schneider, psychiatre spécialisée dans les thérapies comportementales et cognitives relativise : « On ne peut pas se promouvoir optimiste quand il y a des choses qui ne vont pas. Mais la question de l’action est centrale. Pour le déprimé, agir ou ne pas agir revient au même. Il y a chez lui une perte de désir, une perte d’envie, et de motivation. Remettre une pièce dans la machine permet de se rendre compte qu’on a prise sur quelque chose« . 

Michel Lejoyeux : « L’optimisme est une qualité de santé et c’est quand il est menacé qu’il faut l’entretenir de manière très active avec des programmes de renforcement. Celui de l’Université de Boston propose trois activités quotidiennes de 30 minutes : 

  • Première activité : 30 minutes de gratitude. On râle tout le temps et on se reproche des tas de choses. Là, pendant une demi-heure, on va dire, ou on va écrire, « merci ». 
  • Deuxième chose : on voit toujours nos défauts. Là, on va se flatter et on va se trouver une qualité dont on s’est servi dans la semaine. 
  • Troisième qualité : on se programme une activité agréable et riche de sens. »

Cela ne traitera pas une dépression majeure, mais d’après nos collègues de Boston vous allez augmenter de 64% votre niveau de résilience et d’optimisme.

Une sélection de livres qui enrichissent et éclairent notre vie quotidienne

3 – Se cultiver 

L’écrivain et philosophe Frédéric Schiffter explique : « Se cultiver permet de créer une parenthèse entre la douleur et l’ennui. 

Ce que Schopenhauer appelle ‘la conscience de la contemplation esthétique’ veut dire que lire, regarder des films, écouter de la musique permet à la douleur et à l’ennui de s’évaporer provisoirement. 

Les œuvres nous disent quelque chose de nous-mêmes, de notre vie, de notre existence. Elles le font non pas sur le mode de la brutalité, mais sur le mode distancié, de l’art. Et ce spectacle de notre existence par le biais artistique, nous apporte du plaisir. Cioran appelait Schopenhauer, le patron. Donc je suis le conseil du patron ! »

À écouter  –   Vie quotidienne Quelques livres qui font du bien 51 min

4 – Saisir les petites choses

Pour conserver le moral, pas besoin de grands moyens. Le bonheur résiderait dans de petites choses. 

Le témoignage de Marie-France, auditrice : « Pour célébrer la vie, je parle aux animaux, et aux gens. Je leur demande comment ils vont et je leur souhaite d’avoir du courage. Je vais voir les canards sur une mare proche. Hier, ils étaient une vingtaine et c’était d’une beauté ! J’ai ensuite croisé une dame avec son chien. Je lui ai dit : ‘Oh comme il est beau, il est charmant…’ Et les gens qui sont au début sont fermés comme des huîtres, s’ouvrent, commencent à sourire. Pour célébrer la vie, il y a l’amour des autres. Moi la vie ‘m’a botté le croupion’, et j’ai réfléchi à son sens. J’aime les petits riens parce que c’est l’amour du tout« .

Aurélia Schneider : « J’ai ma méthode des bulles de bonheur. Il y a de toutes petites bulles de joie qu’il faut saisir. C’est ce qui fait que l’on va aller mieux ».

5 – Appliquer la méthode des Quatre temps de la Renaissance

Michel Le Joyeux : « Cette méthode repose sur quatre piliers : surmonter le passé récent, regarder le présent sans angoisse excessive, anticiper un futur meilleur en étant optimiste de façon réaliste et cultiver les moments de lenteur et de vide avec le temps du gérondif.

  • Surmonter le passé récent : la nostalgie avec une vieille chanson ou un vieux film une demi-heure par jour permet de se reconnecter à des émotions anciennes… C’est un facteur protecteur, c’est prouvé ! 
  • Regarder le présent sans angoisse excessive : 10 minutes par jour, on laisse venir les pensées, les émotions, on déconnecte son téléphone portable. On a démontré que les personnes dotées de cette capacité de rêverie, de « mind wondering » de vagabondage de l’esprit, ont une meilleure résistance au stress. 
  • Anticiper un futur meilleur en étant optimiste de façon réaliste : on a besoin aujourd’hui de se vacciner contre la peur du futur avec l’esprit canaille. En temps de confinement, il faut le chercher : un livre d’un genre nouveau, un repas nouveau…
  • Et enfin, le gérondif : c’est ce que je fais en marchant, en mangeant. Pourquoi ne pas manger un aliment riche en molécules productrices de bonheur, par exemple ? Un peu de tryptophane, un peu de magnésium, avec un peu de chocolat noir avec des fruits que vous mangez doucement est un gérondif agréable. 

Et puis un programme du King’s collège préconise l’altruisme, l’amusement, et d’accueillir l’information avec discernement.

=> ÉCOUTER | Grand bien vous fasse sur le moral en temps de reconfinement

Le port du masque obligatoire en présence des enfants dans les crèches

Dans les crèches ou en maison d’assistantes maternelles, les professionnels doivent porter le masque en présence des enfants, des parents et lorsqu’ils travaillent dans un même espace avec une distance de moins d’un mètre entre eux.

Le port du masque n’est pas obligatoire pour les assistantes maternelles à domicile lorsqu’elles sont seules en présence des enfants. Elles doivent cependant le porter en présence des parents ou d’un autre adulte.

Les autres consignes sanitaires mises en place depuis le 31 août restent valables :

  • Pour les parents, le port du masque est obligatoire à l’intérieur des structures d’accueil et au domicile de l’assistant maternel ainsi que lors de toute interaction entre adultes quelle que soit la distance entre parents et professionnels, entre parents et enfants ou entre parents. Pour faciliter les arrivées et les départs ainsi que les périodes d’adaptation, les parents peuvent accéder jusqu’au lieu d’accueil de leur enfant mais toujours en portant un masque.
  • Les enfants de différents groupes peuvent être mélangés. Ainsi, l’accueil des enfants reprend son organisation habituelle : les enfants de différentes sections peuvent être réunis le matin et le soir.
  • Il n’est plus obligatoire de présenter une attestation médicale lors du retour d’un enfant dont l’accueil a été suspendu, à titre préventif ou suite à un test RT-PCR positif. Le retour peut se faire, selon les cas :
    • après une consultation médicale qui n’a pas donné lieu à une suspicion de Covid-19 ;
    • après un résultat négatif à un test RT-PCR ;
    • à l’expiration de la période d’isolement ou après la guérison de l’enfant.
  • Le rôle des Agences régionales de santé dans la coordination des mesures à prendre dès qu’un premier cas est confirmé est étendu à toutes les structures d’accueil du jeune enfant : microcrèches, halte-garderies, crèches collectives, crèches familiales, jardins d’enfants, maisons d’assistants maternels, relais d’assistants maternels (RAM) et les lieux d’accueil enfants parents (LAEP). Ce rôle était jusqu’à présent limité aux cas de clusters dans des crèches.
  • L’extension exceptionnelle de l’agrément pour chaque assistant maternel prend fin au 30 septembre 2020.

  À savoir : L’extension du port du masque en présence des enfants a été décidée à la suite d’un avis du Haut Conseil pour la santé publique (HCSP) du 17 septembre 2020 portant sur la transmission entre les enfants et d’enfants à adultes.

Faites du sport pour votre santé en toute sécurité

Les « Maisons Sport-Santé » accueillent et orientent toutes les personnes en bonne santé souhaitant prendre ou reprendre une activité physique et sportive à des fins de santé, de bien-être, quel que soit leur âge. Elles s’adressent également à des personnes souffrant d’affections longue durée, de maladies chroniques, de cancers nécessitant sur prescription médicale, une activité physique sécurisée et encadrée par des professionnels formés.

Retrouvez les Maisons Sports-Santé près de chez vous sur la carte . Elles regroupent différentes structures : centres de soins, associations sportives, cabinets d’infirmières, de kinés, salles de sports privées, plateformes internet… Elles ont bénéficié d’un soutien financier du ministère chargé des Sports pour leurs missions spécifiques dans les territoires et auprès des bénéficiaires les plus vulnérables.

  À savoir : La mise en place de 500 « Maisons Sport-Santé » à l’horizon 2022, sur tout le territoire français, avec une priorité donnée aux quartiers prioritaires de la politique de la ville est une des mesures phares du Plan National de Santé Publique (PNSP) et de la Stratégie Nationale de Sport Santé (SNSS) . 138 « Maisons Sport-Santé » ont déjà été référencées.

Ateliers seniors : le nouveau programme est disponible !

Vous habitez le territoire de la Communauté Urbaine d’Arras et vous avez 60 ans ou plus. Les ateliers santé ont été pensés pour vous !

Proposés depuis plusieurs années par le service prévention-santé de la Communauté Urbaine d’Arras, ils ont pour objectif de vous faire profiter de la vie en repoussant les problèmes de santé liés à l’âge. Animés par des professionnels autour de trois thématiques, les ateliers santé reprennent à la rentrée et vous attendent.

Nutrition

Des astuces et conseils chaque mois, pour adapter le contenu de votre assiette à l’évolution de vos besoins physiologiques

Gym douce équilibre

Ne plus craindre la chute et mieux accomplir les gestes simples du quotidien sont parmi les bénéfices des séances hebdomadaires gym douce-équilibre

Mémoire

Prendre soin de son cerveau grâce à des séances régulières chaque semaine

Les séances sont accueillies près de chez vous dans 19 communes*, réparties sur l’ensemble du territoire. Ainsi auront lieu en tout cette saison plus de 400 rendez-vous jusqu’en juin.

Adhésion :

  • Atelier mémoire 15€/an
  • Atelier gym douce 15€/an
  • Atelier nutrition 10€/an

Contact : Communauté Urbaine d’Arras, service prévention-santé, 03 21 21 08 97

* Achicourt, Anzin-Saint-Aubin, Arras, Athies, Beaurains, Beaumetz-les-Loges, Boisleux-au-Mont, Boisleux-Saint-Marc, Écurie, Marœuil, Neuville-Saint-Vaast, Rivière, Roclincourt, Saint-Laurent-Blangy, Saint-Nicolas-lez-Arras, Thélus, Tilloy-les-Mofflaines, Wailly, Wancourt.

Source: http://www.cu-arras.fr/sante/?fbclid=IwAR1T42XxUFthfPqDQKT10Xq2_zLcCPtKeSBuKuWSCGVrek2lQqpDIDjFkms

Se Débarrasser Des Mouches !

La mouche domestique qui est la plus commune des espèces, n’est en rien un animal domestique ! Musca Domestica (en latin) aime tout simplement entrer dans nos maisons même si on l’y invite rarement de bon cœur.

Comment vivent les mouches ?

Les mouches adultes mesurent environ 7 mm de long. Leur thorax et la face ventrale de l’abdomen sont gris, le corps entier est recouvert de poils, les yeux sont gros, la bouche formée par une trompe se terminant par deux coussinets munis de pores aspire la nourriture.

Chaque femelle s’accouple une seule fois dans sa vie mais fabrique entre 500 et 1000 œufs, qu’elle va stocker pour réaliser 5 pontes distinctes. Les œufs blancs se transforment très rapidement en asticots, au bout seulement d’une journée. Puis, ces larves vont subir trois mues consécutives, pour se transformer en une pupe (petite mouche) de couleur brunâtre qui va donner la mouche domestique que nous connaissons.

Les adultes vivent de deux semaines à un mois. Alors, compte tenu de leur durée de vie assez courte, la mouche femelle est prête à s’accoupler à peine 36 heures après sa sortie de la pupe.

On peut les trouver toute l’année dans nos maisons, mais c’est en été qu’elles se développent.

Elles s’introduisent dans nos habitats par la fenêtre ou la porte, elles sont toujours à proximité de déchets organiques en voie de décomposition (composteur, tas de compost…) car elles s’y reproduisent !

L’invasion des mouches : un peu, ça va…. beaucoup…

Du fait de son penchant pour les ordures, les excréments et les déchets organiques, la mouche va recueillir sur ses pattes, sa trompe, ses poils un nombre impressionnant de microbes en tous genres ! En plus, dès qu’elle a l’estomac plein, la mouche a la fâcheuse habitude de se poser n’importe où et de régurgiter une partie de ce qu’elle a avalé, éparpillant ainsi ses microbes.

Quand l’invasion de mouches est importante, le problème devient préoccupant car ce sont des insectes vecteurs capables de porter plus d’une centaine de pathogènes (typhoïde, choléra, salmonelle…).

Avec leur trompe large et aplatie, les mouches peuvent seulement se nourrir de liquides. Du coup, elles secrètent de la salive qu’elles déposent sur la nourriture solide pour la pré-digérer, puis absorbent le résultat de cette digestion.

Bon, ce n’est déjà pas très ragoûtant, mais ce n’est pas fini…

Et que dire du ballet aérien incessant et horripilant, des déjections qui salissent les voilages et les carreaux !

Comment se débarrasser des mouches ?

En suivant quelques règles d’hygiène simples, vous pouvez éviter l’invasion des mouches :

  • nettoyez les surfaces rapidement après avoir mangé,
  • gérez au quotidien les déchets organiques, lavez régulièrement la poubelle,
  • veillez à la santé sanitaire des fruits dans la corbeille, préférez les gérer au réfrigérateur, le froid stoppe la prolifération des asticots,
  • en été, le soir, installez des moustiquaires aux fenêtres et des lanières pendantes aux portes,
  • ne laissez pas d’eau stagnante dans la salle de bain, la cuisine et soucoupes de plantes,
  • placez le composteur ou le tas de compost au fond du jardin.

Source: La pause jardin

Prendre soin de son sommeil

Plus de 40% des personnes auraient plus de mal à dormir depuis le début du confinement, d’après une étude menée par une géographe lyonnaise. Pour comprendre les raisons de la dégradation de notre sommeil et découvrir les astuces pour retrouver des nuits plus paisibles, rendez-vous dans les posts ci-dessous.

La rédaction de LinkedIn

Depuis le début du confinement, de nombreuses personnes se plaignent de moins bien dormir: informations anxiogènes, manque de déconnexion entre espace de travail et espace privé… Les nuits sont pour beaucoup plus agitées, avec des rêves et des réveils. Selon une enquête menée par une géographe lyonnaise, Lise Bourdeau-Lepage, et dont les premiers résultats ont été publiés par le HuffPost, 42% des personnes reconnaissent avoir plus d’insomnie qu’avant.

➡️ Comment prendre soin de son sommeil en cette période particulière?

➡️ Les experts recommandent d’avoir des journées rythmées: pas seulement des horaires de lever et de coucher réguliers, mais aussi les heures des repas, notamment, afin de ne pas bousculer l’horloge de l’organisme. Autre conseil: ne pas dîner trop tard, ni trop lourd.

➡️ Les médecins indiquent qu’il convient de s’exposer au moins 30 minutes par jour à la lumière naturelle, ne serait-ce que depuis sa fenêtre.

➡️ Enfin, pour de meilleures nuits, aménagez-vous au moins une plage horaire par jour pour vous détendre, en lisant ou en cuisinant par exemple. Et décrochez des écrans dans l’heure qui précède votre coucher.